Ce recueil poétique appréhende la condition humaine dont l’irrémédiable perversité emprisonne nos êtres, solitaires et poreux aux rencontres des mondes. Quand nos âmes débordantes alourdissent l’existence, l’Anthropoésie nous en rappelle les charmes.
Empreint d’une réalité crûment poétique, rêve et surréalisme se veulent aussi parties intégrantes de l’œuvre, l’imaginaire étant la seule faculté offerte à l’Homme pour lui-même se dépasser.
Dans la veine du décadentisme baudelairien, l’ouvrage interroge la valeur contrainte du sens des vies individuelles. Questionnant l’existentialisme et son rejet des cadres théologiques ou philosophiques, l’Anthropoésie se propose également d’en comprendre le recours, parfois salvateur pour quelques destinées.

Né à Roubaix, Paul Déprez a voyagé en Espagne et en Amérique latine. Ayant jusqu’alors écrit pour des revues scientifiques universitaires, ce recueil constitue son premier ouvrage véritablement littéraire, faisant ici le choix du genre poétique. Passionné par la langue et les cultures du monde hispanophone, son souhait est de voir, un jour, ces vers traduits.