Un journal intime romantique, militant, aux vertus thérapeutiques, le tout improvisé sous couvert d’une poésie éphémère.
Car même si on y retrouve les thèmes habituels de la poésie, tout ceci est loin d’être classique, ni la démarche d’écriture, ni la forme de ces 224 poèmes. Bien plus qu’un regard critique sur la société par le biais d’une histoire personnelle, ce texte met le doigt sur nos logiques, nos convictions, nos idéologies, nos croyances, nos espoirs et nos peurs. Il questionne la légitimité, la beauté, la nécessité, pas en dissertant sur les causes, mais en nous en dévoilant les effets.
Avec toute la spontanéité, le naturel dont un contemporain en mal de son époque peut faire preuve, le recueil atteste autant d’un espoir que d’une douleur, se raccrochant aux codes culturels de nos familles, de l’école publique et de nos divertissements, enfin ceux que l’on a réussi à se réapproprier.
Les poèmes forment une bien étrange chimère à découvrir.

C’est suite à une difficulté à éprouver des émotions que Jérôme Verneau s’est lancé dans un projet d’art-thérapie : écrire des poèmes. Rien ne le prédisposait à l’écriture dans son parcours scolaire. Le désir d’être publié s’est imposé lorsqu’il a terminé un cycle au bout de 224 poème. Ses objectifs : faire vivre ses écrits à travers ses lecteurs, leur fournir une matrice de sa philosophie.