Mélanie - Mélie pour ses proches - aura bientôt cinquante-sept ans, ne les paraît pas et possède toujours autant de charme. Femme dynamique, elle a pourtant choisi de tourner le dos à la vie après de longues années de lutte aux côtés de son unique amour, son mari Antoine, atteint d’un cancer.
Trois ans se sont écoulés depuis son décès et Mélie demeure résolument repliée sur elle-même, recroquevillée dans sa maison-cocon, sa bulle de survie.
Son attitude ressemble à celle de nombreux êtres ayant connu le même parcours douloureux. En cela, cette histoire comporte beaucoup d’aspects psychologiques.
Rien ne semble pouvoir rendre le goût du bonheur à Mélie si bien installée dans son chagrin, jusqu’au jour où un curieux événement viendra remettre en question le cours de son existence.
Une touchante histoire entre deux confinements, dans laquelle s’entrecroisent les grands thèmes qui font une vie : l’amour, le deuil, l’amitié, la réalité du temps qui passe, l’espoir.
Une rencontre si fortuite... est le témoignage d’une renaissance, un message optimiste pour celles ou ceux qui, en perdant l’être aimé, n’attendent plus rien de la vie.

Arlette Courtines, née à Paris en 1947, signe là son premier roman, inspiré de sa vie en l’inscrivant dans une pure fiction. Elle nous confie d’ailleurs regretter de n’avoir pas connu le destin de son héroïne, destin qu’elle souhaite à tous les lecteurs qui pourraient se reconnaitre dans la personne de Mélie.