Un roman sur la mort et l’abandon, qui dans une époque tourmentée par les attentats et le parfum chaotique de l’époque raconte cette histoire « J’ai tué cette fille, pourquoi ? Mon frère vous le dira. Ou peut-être pas, parce qu’il est tout autant aussi paumé que moi. C’est l’histoire de deux vies qui s’entremêlent dans la fête et la débauche. Qui d’excès en passion ne savent plus pourquoi et qui finalement désespèrent de l’être. C’est simplement qu’on est né du mauvais côté du rivage. »
En deçà de ce fait divers, notre héros se verra plonger dans un voyage fantasmagorique sur la quête d’identité mais aussi sur la place des femmes. Nous sommes donc confrontés à l’incompréhension de ce sentiment d’avoir grandi trop vite et aux chaines humaines de ce ghetto qui nous retient malgré nous. Par cette violence des sentiments qui se déchargent et que l’on regrette, qui existentiellement amène à voir ailleurs pour se préserver. Il y a donc une rédemption et un pardon dans la matérialisation des actes que l’on ne peut expliquer et qui démontrent cependant l’existence du tragique : l’impossibilité de comprendre pourquoi nous en sommes là. Pour se cristalliser enfin dans une forme de révolte contre soi et le système dans ce que le harcèlement, la précarité et le suicide amènent à penser contre l’ordre établi et pour la vie.

La lecture et l’écriture ont été pour Yoann Eprinchard un exutoire, un moyen de s’échapper de la réalité à laquelle il a été confronté. Il a été passionné très tôt par la philosophie. Ayant obtenu une licence dans ce domaine, il a, finalement, renoncer à en faire sa vocation dans l’enseignement. Il est donc parti voyager à l’étranger où il a essayé de combler la théorie par de la vie.