L’histoire d’un homme dont le parcours de vie et les rencontres vont modifier en profondeur son rapport aux autres en général, et aux femmes en particulier. Une réflexion captivante et féministe sur la réalité bien définie de masculinité toxique. Et qu’aura été cette toxicité des trente dernières années, sinon l’expression d’un surmoi manipulateur aux comportements misogynes faits de langage outrancier et de jugements de valeur stéréotypés ? Ce surmoi s’incarnera à travers Daniel, un être dont toute l’existence sera commandée par cette masculinité toxique typique d’une époque en pleine effervescence. Un être découvrant par hasard chez lui à Montréal, l’écrivaine Nelly Arcan, dont il fait avec Sade son idole, une référence ontologique ultime. Il pourra, dès lors, s’abandonner sans entraves à ses déviances obsessionnelles durant son séjour comme hôtelier à Miami, puis comme revendeur d’œuvres d’art à Paris. Une fuite en avant caractérisée par l’expérience transformatrice que sera la tentative de suicide dramatique de Claudia, son amie de cœur des dernières années.
La boîte de Pandore venait de s’ouvrir avec éclat : plus rien désormais ne faisait obstacle aux retours des démons. Il put revoir avec une clarté cristalline, sa première « aventure » de l’ombre au collège, dans la broussaille du déni et le souterrain du pulsatif…
Après avoir fait des études de science politique et d’histoire, au Canada et en France, Marc Sinclair a lancé une compagnie d’investissement locatif dans le domaine vacancier. Il est aujourd’hui, entrepreneur dans le numérique. Suicide d’une masculinité toxique est son premier roman.