Témoignages

Du permis de conduire de votre fille, au courrier recommandée sévère de l’avocat de votre femme qui vous apprend que vous allez divorcer prochainement, de la lettre d’amour enflammée, au rappel du prochain contrôle technique, suivant que l’on prenne le chemin de sa boite aux lettres, ou que l’on croise son facteur, c’est un champ de tous les possibles qui s’ouvre à nous.
A travers des petites histoires hautes en couleurs, qui ont transformées des moments qui auraient dû être ordinaires, en scènes cocasses, drôles et émouvantes, entre les calendriers de fin d’année et les lettres et colis à signer, je deviens le spectateur privilégié, de celui qui rentre dans les maisons.
Je vous invite à me suivre pour un voyage vers l’inattendu, avec comme décor, notre champêtre et bucolique douce France.
Le facteur Cheval a fait de ses cailloux savamment et patiemment ramassés un palais unique au monde, son œuvre monumentale dormait pourtant sur les chemins, au bord des routes qu’il a maintes fois arpenté à pied. Il a su voir ce que personne d’autre ne voyait.
Beaucoup plus modestement, mais comme lui, chemin faisant, j’ai trouvé de mon côté quelques pépites que je vous propose de savourer sans modération. J-Delettre

Jean Delettre est né le 7 janvier 1969. Il est père de deux filles de 22 et 27 ans. Il a grandi dans un petit coin du Beaujolais, entouré par les vignes et les odeurs de fermentation du raisin. Il a décidé de partir assez tôt, du nid parental avec l’idée de découvrir le monde, mais c’est en Isère que sa route s’est arrêté. Il a travaillé en tant qu’éducateur dans une association pendant une dizaine d’années avant d’intégrer un centre de tri pour devenir facteur.

L’élégance des faibles journal d’une dépressive

« L’élégance des faibles » est tout d’abord le journal émotionnel d’une dépressive ; il est le récit d’une portion de vie, mais il est également un essai qui explore et questionne l’ère du capitalisme libéral patriarcal et consumériste.
Mes dépressions m’ont écartée du monde et plongée dans les ténèbres. Mais j’aperçois l’espoir malgré les crises et l’effondrement, car la lueur au loin est faible, mais je la distingue dans l’obscurité. Il suffit que je l’atteigne pour m’y accrocher de toutes mes forces.
Dans l’fond, à quoi bon ? Mais ce journal est là, bien tangible sous mes doigts, il est la preuve irréfutable que je suis capable de transcender cette épreuve, de créer quelque chose de positif, lui donner un sens, et qui sait, la rendre belle. Vivre vaut mieux que mourir et je retrouverai la joie puissante coûte que coûte.
Ce journal aborde la succession de mes dépressions depuis 7 ans, ainsi que leurs conséquences. La temporalité de ce journal est émotionnelle, car la dépression n’a que peu d’égard pour le jour ou l’heure qu’il est, ou bien le temps qu’il fait. Ma montre est régie par mes émotions, et mon calendrier est dirigé par les aléas de mes états d’âme. Ce journal décrit le tourbillon de mes tourments et les affres de ma mélancolie. J’y décris mes angoisses pour ne pas oublier, et j’y explore les contours de mon rapport au monde. M. Richard

Marie Richard est née en 1986 à Paris. Après 5 années d’études, elle a été diplômée de l’école spéciale d’architecture (ESA) en 2010. Depuis, elle exerce ce métier par lequel elle tangue d’une agence à l’autre, entre entreprenariat et salariat. Elle a travaillé dans le domaine des logements et équipements sociaux, ainsi que dans le retail et le design. Elle est la maman de Louise, 7 ans.

Une année nouvelle s’ouvre devant nous. À chacun ses vœux, « Santé, bonheur, joie, réussite sociale, financière, famille, bénédictions, enfin bref, il y en a pour tout le monde ». Chacun désire le meilleur, pour tous.
« Vingt vingt » (2020), tout le monde était heureux de changer d’année.
Et puis l’alerte !!! Effervescence nationale et mondiale, une nouvelle épidémie fait son apparition. Le coronavirus communément appelé « la Covid-19 » circule et fait de nombreuses victimes.
Toni Nigro fait partie de ceux qui sont touchés par ce virus mortel. Il s’ensuit, dès lors, une lutte pour la vie dont il décrit les différentes étapes dans cet ouvrage.
Il figure dans ce récit une version forte des évènements vécus par sa femme et sa fille, dans la souffrance, la douleur mais avec une foi à déplacer les montagnes. Le combat d’une femme pour son mari, et celui d’une fille pour son père.

Toni Nigro est né en France en mai 1962, dans le Pas de Calais. Ancien restaurateur, il est marié depuis 27 ans, et père d’une fille de 22 ans au moment de l’histoire. Issu d’une famille chrétienne évangélique pentecôtiste, Toni a toujours été investi avec son épouse, Laurence, dans les différentes Églises locales où il a été amené à se déplacer : la jeunesse, la louange, l’évangélisation et la prédication. Le but de ce témoignage, confie-t-il, est de donner de la force, du courage, de la foi et de l’espoir à tous ceux qui passent par de telles épreuves.

Éric François Mirval nous entraîne dans les méandres de la Haute-Corrèze et nous fait partager la vie du bon vieux pays Ventadour. Mais les faits dépassent largement le cadre de ce beau coin de France qui, hélas, est victime du vieillissement de sa population et qui de plus, est la proie d’une certaine désertification : défection des services publics, désertification médicale et des services vétérinaires, sensation d’abandon des anciens par la jeune génération, appauvrissement ressenti de la ruralité.
Pourtant, « Pleure beau pays Ventadour » est le livre qui peut faire aimer, même sans les connaître, une population particulièrement attachante mais aussi, et toujours sans même y être allé, aimer une magnifique contrée aux richesses multiples, au relief agréablement vallonné et aux villages pittoresques chargés d’histoire, reflet particulier de la France profonde.

Né aux Abymes en Guadeloupe, Éric François Mirval pour qui « l’écriture est une preuve d’amour » vit en France hexagonale. Il est auteur de romans et de récits à caractère sociologique et historique.

« La curiosité est un vilain défaut ! »
Combien de fois avons-nous entendu cette expression longtemps répétée de la bouche de nos parents, de grands-parents, de nos instituteurs, de nos professeurs et …même de nos amis !
Il faut dire que le mot « Curiosité » a bien mauvaise réputation et l’histoire ne fut pas tendre avec les gens curieux …. Ève a croqué la pomme, Pandore a ouvert la boîte et elles en ont payé le prix !
Véritable outil au service de l’humanité, la curiosité a permis à l’homme (qui est équipé dès la naissance !) d’évoluer tout au long de l’histoire et fut à l’origine des grandes découvertes scientifiques et technologiques.
Bien utilisée, justement dosée (sans tomber dans l’excès et le voyeurisme !) la curiosité est un formidable sésame aux multiples portes qui est la clé de notre développement personnel, de notre bien-être physique et mental.
C’est une boussole qui permet de mieux comprendre l’humain dans un monde en constante évolution.
Loin d’être un vilain défaut, la curiosité est une qualité qui nous offre des bienfaits extraordinaires !

Titulaire d’une Licence en Droit et diplômé d’un Master en Management Public de l’École Universitaire de Management (IAE) de Nancy. Yannick Alexandre est Inspecteur des Finances Publiques. Curieux et touche-à-tout. Il signe un essai très instructif sur cette jolie qualité qu’il exerce dans son métier et sa vie quotidienne. Il avait publié auparavant son premier ouvrage « L’Esprit du Progrès, la France une Nation Phénix » en 2017.

L’activité professionnelle occupe une partie substantielle de l’existence et l’influence grandement, sans qu’on puisse pour autant nier notre propre influence sur celle-ci. Être en symbiose ou en dysharmonie avec le métier exercé ou le milieu professionnel nous impacte profondément.
Dans nos sociétés à dominante matérialiste, laïcisée, la spiritualité est réputée relever de la sphère privée, aux frontières parfaitement indistinctes. Est-ce à dire qu’il n’y aurait dès lors aucune interaction entre la vie intérieure et l’activité extérieure ? Certes non. Écarter tout prosélytisme indésirable, sauf celui de la dogmatique managériale, ne supprime pas toute confrontation entre les aspirations spirituelles et les injonctions de l’environnement professionnel.
Ce récit est autobiographique ; c’est un témoignage. Il questionne la hiérarchisation de ce qui nous meut selon notre propre orientation intérieure. Il n’est pas un plaidoyer, mais il exprime un positionnement. Si le monde de l’entreprise nous incite parfois à choisir entre le nécessaire et le contingent, l’expérience intérieure invite à dépasser toute dualité et à agir en fonction de ce que nous savons de notre origine et de notre destination finale. Ce faisant, ce récit s’adresse à tous les anonymes du monde du travail, aux héros embusqués à la gloire discrètement flamboyante.

Éric Unger a occupé plusieurs postes en gestion administrative et financière avant de devenir formateur pour adultes. Parallèlement, il a publié trois recueils de poésie (Pacte de Présence, Lacydonia, Rubedo), rédigé des articles pour des revues d’herméneutique. Il est actuellement responsable de la rédaction de l’une d’entre elles (Liber). Retraité depuis peu, il se consacre à l’écriture.