La nuit de Niü

Chine, début du 20ème siècle. À Choukoutien en banlieue de Pékin, des paléontologues font une découverte qui va s’avérer colossale. Ils viennent de mettre la main sur deux petites molaires ayant appartenu à un jeune pithécanthrope âgé d’à peine 12 ans, qui a vécu il y a deux millions d’années et qu’ils nomment Niü. Dès lors, une course scientifique s’engage pour retrouver les traces de ce jeune ancêtre préhistorique. L’anatomiste canadien Davidson Black, le premier à avoir identifié l’origine préhistorique des deux petites molaires, puis le paléo-anthropologue allemand Franz Weidenreich, le suédois Andersson, le français Teilhard de Chardin et le paléontologue chinois W.C. Pei vont tour à tour consacrer leur vie à tenter de résoudre le mystère de ce jeune Niü, désormais appelé « L’homme de Pékin ».
Le récit est un chassé-croisé entre une préhistoire aussi romantique que tragique et une histoire chinoise se déroulant à l’aube des plus grands bouleversements politiques en Chine, « La nuit de Niü » se lira comme un conte poignant.

Après des études en sciences politiques à l’université du Québec à Montréal, Pierre Magny se rend compte rapidement qu’il fait fausse route, l’univers de la politique n’est pas fait pour lui. Muni d’un sac à dos, il se rend à Rome et frappe aux portes des studios de Cinecitta pour y trouver une opportunité miraculeuse : répondre aux centaines de lettres que reçoit le grand cinéaste Federico Fellini au moment où il tourne son film « Casanova ».
Coup de foudre immédiat, le cinéma devient alors l’univers rêvé qui allait changer sa vie. De retour au Canada, Magny fait ses premiers pas sur les plateaux de tournage. Comme metteur en scène, il réalise de nombreuses séquences de deuxième équipe ou d’action. Mais c’est dans la scénarisation qu’il trouve sa véritable passion.
Après ces aventures cinématographiques qui le font voyager à travers le monde, Magny range sa caméra et se tourne vers l’écriture romanesque, y trouvant le plus grand des bonheurs.
La Nuit de Niü est son premier roman.