Poésie

Ce recueil poétique offre un vaste éventail de la poésie moderne, d’où son titre évocateur de «Panorama». Il se présente comme une mosaïque riche et variée, englobant des poèmes aux sonorités et mots résonnant avec l’essence de la création contemporaine, des vers empreints de romantisme ou teintés de symbolisme. La diversité des cadres s’étend de Paris à des contrées lointaines, incluant des paysages exotiques et même des territoires fantaisistes, tout en tissant subtilement des touches d’humour. Malgré les apparences qui pourraient le discréditer à tort pour sa grivoiserie apparente, cet ouvrage détient une valeur incontestable.
Par moments espiègle, ce livre n’est pas destiné à tous les publics bien qu’une section initiale soit consacrée à l’enfance.
Il se divise en six segments distincts, chacun se distinguant par son originalité et sa qualité, garantissant une expérience de lecture enrichissante et satisfaisante à chaque chapitre.

L’auteur Jean Halannoy est breton et a vécu en Guyane française ainsi qu’à Paris. Il vit aujourd’hui en Mayenne après avoir connu le Maine-et-Loire. Des souvenirs lui ont permis l’écriture de ces poèmes qui parcourent des paysages émotionnels et géographiques divers, reflétant la richesse de ses expériences.

Le présent recueil est celui des rencontres d’un poète avec les arbres de différents pays, et de la complicité qu’il a nouée avec eux. Du long poème introspectif au haïku, de la forêt entière à la feuille et à la fleur, la forme est libre et variée, selon l’humeur du jour ou le cadre de la rencontre. Et les pays parcourus transparaissent çà et là dans une même liberté de ton.

Après des années passées au service de l’industrie automobile, Jacques-Philippe Strobel est devenu voyageur, marcheur au long cours et poète. Il interroge le monde à la recherche de libertés, de sens et de bonheurs à partager. Et de ses voyages, il rapporte des poèmes. Passionné d’humanisme et de rencontres, il consacre son temps au bénévolat social, aux voyages, à l’écriture et à la diffusion de la poésie vivante. Il vit et travaille en région lyonnaise.

« Le drame du poète est qu’il est le seul à percevoir l’indicible et qu’il doit par nécessité l’exprimer, le communiquer aux autres pour ne pas en subir la charge trop lourde d’émotions. Ce recueil de poèmes est donc une tentative acharnée de dire l’indicible. Comme le plaisir ne s’éprouve que dans le partage j’ai d’abord, tout fait pour que mon lecteur puisse partager avec moi cet indicible. Mais y suis-je parvenu ? Ces poèmes ont été conçus, de la façon la plus abordable possible quand on veut bien éveiller sa sensibilité et son imagination, germes de toute la vie mentale. Pour atteindre mon but et comme il se doit à notre époque chaque texte est un concentré de sens multiples. Comme le philosophe Nicolas Grimaldi je pense que : écrire, composer, peindre, c’est pour autrui. Quoi que j’exprime, c’est en imaginant un de mes semblables, étonné ou heureux de s’y reconnaitre. C’est supposer que je puisse intéresser, si peu que ce soit. C’est attendre quelqu’un, sans même savoir qui viendra ni s’il viendra jamais. Moi aussi j’écris pour des amis, connus et inconnus, ceux et celles qui voudront bien entrer en empathie avec moi « comme on transforme sa main en la mettant dans une autre », selon la formule de Paul Eluard. Je souhaite que ces textes vous incitent à vous insurger : ce monde en devenir n’est pas ce que l’on vous en dit, éprouvez-le par vous-même, il vous étonnera ! Certes, il existe un autre monde, mais il est ici. » F. P. Cherrier

François P. Cherrier est membre de la Maison des Artistes et de deux sociétés d’auteurs, la Scam et la Sofia. Il est un ancien directeur de collection pour les éditions Hachette et l’auteur de nombreux livres chez ce même éditeur. Il a été entre autres le lauréat pour la France de la Biennale Internationale des Artistes de Paris. En 2006 il a animé un atelier de poésie à Vientiane au Laos à la demande de l’ambassade de France du pays et du « Printemps des Poètes » de Paris. Il se dit lui-même poeta communis. Son besoin de partage a animé toute sa carrière. Les poèmes de ce recueil sont les premiers qui soient destinés à être publiés sous forme d’ouvrage.

Ce recueil de poèmes, intimiste et vibrant, traite de thématiques fortes et fédératrices telles que l’amour, la beauté, la sensibilité, la nature, la légende, l’histoire et la guerre ou le rapport au temps qui passe. Il est à la fois une exploration lyrique et une célébration de la condition humaine.
Chaque poème est une fenêtre ouverte sur l’âme, invitant le lecteur à un voyage introspectif à travers des paysages émotionnels variés. Des vers délicats et puissants se succèdent, évoquant avec finesse les nuances de la vie, des moments d’exaltation joyeuse aux abysses de la mélancolie. La langue est à la fois riche et accessible, créant des images vivantes qui résonnent longtemps après la lecture. Ce recueil est une ode à la beauté du monde et à la complexité des sentiments humains, un témoignage poignant de la capacité de la poésie à toucher le cœur et à éveiller l’esprit.

Marc Benredjem est né en 1954 lors de la guerre d’Algérie, dans la région montagneuse des Aurès. Son enfance a été marquée par la guerre puis l’exode et le déracinement suite aux accords d’Évian ou l’Algérie obtient son indépendance. Avec ses parents, ils réussirent à échapper aux massacres et lynchages des harkis avant de rejoindre l’hexagone. Il passa son adolescence ballotté entre les camps de transits et les hameaux forestiers vers lesquels étaient orientées les familles harkis. Depuis son jeune âge, il a toujours été proche de la nature et garde une tendresse particulière pour les montagnes qui ont bercé sa vie d’enfant en Algérie. Passionné par tout ce qui touche à la nature, il fera carrière dans l’administration de l’Office National des Forêts afin de servir et protéger un patrimoine naturel en perpétuelle transformation.

Jean-Marc Percier aime manier les mots comme on jongle avec des balles, les faisant passer par-dessus la jambe leste de celui qui esquive des coups sur le ring du combat humain face à l’inconnu.
Après « Le vent chaud des souffles enlacés » (octobre 2020), « A rebrousse-plume » (juin 2021), et « Éclats de mots » (recueil de Haïkus, mars 2023), Jean-Marc Percier propose ici 82 nouveaux poèmes inspirés par son exploration incessante des émotions humaines face à la beauté du monde, ses complexités et ses contradictions. Le style libre de ses vers, voulu et revendiqué, singularise son écriture pour partager l’essentiel de ce qu’il pense devoir communiquer : un passeport permettant le rêve et l’espoir dont chacun a tant besoin.
Ce nouvel ouvrage montre sa fidélité à des thèmes qu’il chérit particulièrement : la recherche de la paix, le respect de la vie, l’importance de la poésie dans la vie de chaque jour.

Jean-Marc Percier est né au Maroc au bord de l‘océan atlantique. De son enfance ensoleillée et de ses nombreux voyages lui vient le goût de l’essentiel et des « mots-clés » lui ouvrant les portes de ses forteresses intérieures. Aujourd’hui installé à la campagne, il savoure pleinement les fruits de la nature.

Voilà qu’il faudrait s’unir, mais voilà qu’il y aurait quelque chose d’avance rompu dans l’union. Que veut-on l’un de l’autre ?
Nous sommes toujours deux est la tentative, sous une forme poétique, d’approcher l’impossibilité de l’union, ce que certains auteurs traduisent ainsi :
Freud : « Aussi étrange que cela paraisse, je crois que l’on devrait envisager la possibilité que quelque chose, dans la nature même de la pulsion sexuelle, ne soit pas favorable à la réalisation de la pleine satisfaction. »
Lacan : « L’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas. »
Gainsbourg : « L’amour physique est sans issue. »

Ce texte est écrit à quatre mains :
Patrick Fontaine est professeur de philosophie et philosophe ; il est l’auteur, entre autres, de : L’amour de la non-philosophie (Kimé), Platon autrement dit (L’Harmattan), Les douze travaux de l’homme radicalement bon (Pétra).
Pauline Ladier est professeure de lettres.
Tous deux ont couché sur le papier, à l’endroit de ce qui convoque autant la sensibilité littéraire que les perspectives philosophiques, cette rencontre qui interroge l’amour, et ce que nous en faisons de l’amour, et comment nous nous en sortons, ou pas.