Ou la charte des nouveaux prêtres.

Comment restituer à la science sa visée première, notamment celle de donner le bonheur à l’homme, à partir de sa neutralité ? Reculer le champ de l’ignorance, aller plus loin dans les cieux lointains pour cueillir des signes libérateurs, voilà la visée première de la science. Il faut quitter la tutrice des magisters, des grandes firmes et du politique et siffler la fin de l’idéologie scientifique. Avec La fin des magistratures scientifiques, l’auteur coupe le cordon qui le liait aux maîtres pour présenter, dans le présent essai, l’image de la science telle pensée les premiers jours. Les supers prêtres viendront alors éclairer les nouveaux prêtres pour chanter les cantiques de la pluralité et vanteront l’imagination créatrice, fille de la liberté d’un sujet qui sait dire non. L’adhésion devient une faiblesse, et le réactionnaire qui l’incarne est un homme sans productivité, inutile pour la science.
La science doit se cuire dans les canaris de l’aire culturelle et est scellée par un consensus à l’échelle locale, grâce à une greffe des subjectivités en présence.

Romain-Hubert Tégofack est docteur en Histoire et Philosophie des Sciences et des Techniques. Cet entiché de la non-norme déteste l’alignement. Il a étudié la philosophie sous la conduite de son guide de méthodologie, le Professeur Charles-Robert Dimi, un grand esprit libre, mais encore lié aux prébendes de l’école occidentale. Dr Tégofack est auteur de plusieurs ouvrages à succès.